UN POINT SUR LE PROGRAMME DE RÉNOVATION D’INTÉRÊT RÉGIONAL
LES TERRIERS
L’objet de ce chapitre n’est pas de rappeler ce que nous avons mis en œuvre depuis 2014. Cette partie se trouve dans celle consacrée au quartier de Les Terriers.
Il est question ici du seul (mais majeur) programme de rénovation d’intérêt régional (PRIR) qui a été lancé en mars 2014 dans le cadre de la politique de la ville.
Il réunit un très grand nombre d’acteurs (la ville, la communauté des communes des pays d’Oise et d’Halatte, le conseil départemental, le conseil Régional des Hauts de France, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), l’Agence Régionale de Santé des Hauts de France, l’OPAC de l’Oise, CDC Habitat (anciennement OSICA), Action Logement, la direction départementale des territoires de l’Oise (DDT Oise), le préfet de l’Oise, l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de l'Oise, la Caisse d'Allocations Familiales de l'Oise, la Mission Locale de la vallée de l’Oise, Pôle emploi, la Chambre d’agriculture de l’Oise, la Chambre de Commerce et de l’industrie de l'Oise, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l'Oise, l’Académie d'Amiens, etc.
quel est le point de départ ?
En 2014, le commissariat général à l’égalité des territoires (CGET, une administration de l’État : https://www.cget.gouv.fr) a dressé le constat que le quartier de Les Terriers était un des plus pauvres de France et qu’il fallait l’aider fortement en mobilisant le plus grand nombre de partenaires.
Très concrètement, l’identification des nouveaux quartiers prioritaires se fonde sur le critère unique de la pauvreté, c’est-à-dire la concentration des populations ayant des ressources inférieures à 60 % du revenu médian1.
en quoi a consisté leur travail ?
Il s’est agi à la suite d’un très grand nombre de réunions (où tous ensemble réunis où par petits groupes) de repenser entièrement le quartier.
Nous avons ainsi réfléchi à :
La rénovation de la voirie pour limiter les vitesses ;
Le réaménagement des parkings pour éviter le stationnement sauvage ;
Le réaménagement des espaces verts pour donner plus de place aux piétons et aux vélos ;
La rénovation des bâtiments de l’OPAC de l’Oise et de CDC Habitat (507 logements) ;
La rénovation de la dalle pour créer de nouveaux espaces commerciaux, une nouvelle mairie et maison de quartier, une nouvelle pharmacie et un nouveau cabinet médical ;
La rénovation de la piscine ;
La création d’un nouvel espace dédié à la jeunesse avec la CCPOH.
où en est le projet ?
Le projet est achevé. Il reste des détails à finaliser, notamment dans les formulations de la convention qui doit convenir à tous.
combien ça coûte ?
L’ensemble des partenaires s’est engagé à hauteur de 39 millions d’euros sur 10 ans.
A titre d’information, l’OPAC de l’Oise s’engage à hauteur de 18 millions d’euros et l’ANRU à hauteur de 5,1 millions d’euros, ce qui fait que notre PRIR est le mieux doté de l’Oise.
quand cela sera-t-il mis en œuvre ?
Avant de mettre en œuvre ce projet, nous attendons la date de signature qui sera fixée par l’État. C’est lui qui donne le « top » départ. Cela ne dépend pas de notre volonté.
comment les citoyens ont-ils été associés à ce projet ?
Un conseil citoyen a été mis en place dès le début. C’est une obligation pour ce projet et tout citoyen résidant du quartier pouvait en être membre. Le conseil citoyen a pu donner son avis et il a d’ailleurs salué sa très grande qualité.
ce projet sera-t-il présenté à la population maxipontaine ?
Oui, dès que toutes les parties auront signé le document. Leur signature attestera alors de leur engagement financier sur lequel elles ne pourront plus revenir. Rien ne serait en effet plus effroyable que de présenter un projet aujourd’hui et d’expliquer demain qu’il a changé parce que l’une des parties n’est plus d’accord.
1 Le salaire net médian mensuel s'élève à 1 730 euros.