Introduction
Si le redressement de la ville que nous avons tous ensemble engagé trouve tout son sens, c’est bien dans la lutte que nous avons menée contre la délinquance et contre les incivilités.
Il faut tout de même se rappeler l’état de la ville que nous avons trouvé en 2014 où, visiblement, et la sécurité et la propreté ne comptaient absolument pas parmi les priorités de la majorité de 2008 à 2014…Pont-Sainte-Maxence, ainsi que nous l’avions malheureusement mais avec lucidité qualifiée à l’époque, c’était bien « peur sur la ville »… Faisant même parfois la « une » des journaux en raison des actes, parfois les plus graves, qui s’y déroulaient.
Oui, nous croyons dans l’ordre et oui, nous avons absolument tout fait, dans ce qui relève de mes pouvoirs, pour vous garantir la sécurité car le maire n’est pas l’unique acteur…il y a l’État et la justice, chacun devant assumer ses propres responsabilités et moi-même ne pouvant pas les assumer pour les autres.
Je veux d’ailleurs rendre un hommage appuyé à ces femmes et ces hommes de la police municipale et de la gendarmerie nationale qui risquent leur vie pour assurer notre sécurité.
Comme je m’y suis engagé, jamais je ne vous mentirai…Il faut bien avoir à l’esprit que dans une ville de près de 13 000 habitants, de 7 200 voitures, de 5 700 logements, il se passera toujours quelque chose. Mais la réalité, c’est que nous avons toujours tout mis en œuvre pour que notre ville soit plus sûre et nous vous invitons bien volontiers à comparer notre bilan à celui de nos prédécesseurs, et à le comparer aussi à ce qui se passe dans les villes alentour, même les plus prestigieuses. Nous n’avons pas à rougir de nos actions, pas à nous excuser de nos résultats. Et cette action forte, résolue vaut aussi pour la propreté pour laquelle nous avons déployé des moyens comme jamais auparavant.
Autres réalisations
Nos réalisations point par point
1 / L’installation de 76 caméras de vidéo-protection
Au regard de l’urgence de la situation, ce fut le premier dossier ouvert et même le premier courrier que j’écrivis pour demander à la gendarmerie nationale une étude sur la vidéo-protection à Pont-Sainte-Maxence. C’était en avril 2014. Plus de deux ans après, en septembre 2016, les 35 premières caméras étaient opérationnelles dans notre ville. Que n’ai-je pas entendu de la part de certains, avec cet argument dépassé que les caméras étaient attentatoires à la liberté individuelle alors qu’elles sont déjà partout dans les magasins, partout dans les transports en commun, partout sur les autoroutes. La vérité est que celui qui n’a rien à se reprocher, n’a rien à reprocher aux caméras. Aujourd’hui, qui penserait à les remettre en cause, quel candidat proposerait de les enlever ? A rebours, je dois noter mon étonnement quand d’autres, se prétendant comme le « parti de la sécurité », comme le « parti de la patrie », plutôt situés à l’extrême-droite, aujourd’hui candidat aux élections municipales, vous promettent la vidéo qui a déjà été installée par nous, sachant qu’ils n’ont pas voté en faveur de ces caméras, et c’est ensuite sans scrupule qu’ils me demandent de les utiliser après m’avoir signalé tel ou tel fait qui s’est produit près de chez eux ! C’est de leur part, tout simplement une faute politique car il en va de votre sécurité et avec cela, nul ne peut transiger sur les moyens. Ne pas voter en faveur de la vidéo protection, c’est tout simplement ne pas vouloir votre sécurité. Aujourd’hui, c’est toujours plus de caméras que l’on nous demande. En 2019, ce sont ainsi 75 caméras qui couvrent notre territoire, et cette dynamique n’est pas terminée, loin de là.
2 / L’augmentation des effectifs de la police municipale
Ce service avait été le grand mal aimé du mandat 2008-2014, les effectifs passant de 14 à 10 (sans moyen matériel supplémentaire qui aurait pu compenser cette coupe à la hache), ne permettant plus à nos agents de mener leurs missions, parmi les plus risquées, dans les meilleures conditions. Nous avons donc décidé de recruter deux agents supplémentaires afin de mieux quadriller le territoire et afin que nos patrouilles circulent elles-mêmes de manière plus sécurisée.
3 / Le renouvellement des véhicules et l’amélioration des matériels
On peut vouloir une police municipale, mais celle-ci exerçant de plus en plus de missions proches de la gendarmerie nationale, encore faut-il qu’elle dispose de tous les moyens pour être parfaitement opérationnelle. Aussi, en l’espace de 6 ans, nous avons renouvelé les 3 véhicules (pour lesquels la police municipale n’a plus à attendre que le moteur préchauffe, comme c’était le cas auparavant, ce qui n’était pas très pratique en cas d’urgence !). En matière d’armement, nous les avons dotés et formés à l’usage du pistolet à impulsion électrique (le fameux « Taser ») et nous les avons équipés de caméras individuelles ce qui est de nature à réduire de manière spectaculaire l’intensité de leurs interventions car les agresseurs, souvent sans respect de la vie humaine, se savent dorénavant filmés et que les enregistrements sont exploitables devant les tribunaux.
4 / La mise en place de la sécurité privée avec l’opac de l’Oise
L’OPAC de l’Oise propose aux communes de participer au financement de la sécurité privée dans les logements collectifs. C’est à cette convention que nous avons souscrit. Les équipes de sécurité privée ont principalement pour missions de :
Contrôler l’accès aux parties communes des résidences en prévenant notamment les occupations illicites ;
Assurer la sécurité des immeubles en inspectant les parties communes et les gaines techniques afin de rechercher tout objet dangereux ou prohibé.
A titre d’information, du 1er juillet 2018 au 31 mai 2019, notre ville a bénéficié de 1 300 heures de gardiennage privé avec des résultats très concrets et des informations très précieuses pour les services de police municipale et de gendarmerie nationale.
5 / L’application de l’arrêté interdisant la consommation d’alcool sur la voie publique
Quel superbe spectacle auquel nous avions le droit, chaque jour, du matin jusqu’au soir, d’individus s’abreuvant de canettes de bière juste derrière la mairie, en plein cœur de ville, de 2008 à 2014 ! Les parents craignaient pour leurs enfants, les commerçants voyaient leurs clients fuir le centre-ville sans que les pouvoirs publics locaux ne réagissent, sinon en tournant la tête de l’autre côté du problème alors que c’était là, juste sous leurs fenêtres. J’ai donc renforcé et fait appliquer l’arrêté visant à réprimer la consommation d’alcool sur la voie publique et si une contravention ne dissuade pas les récalcitrants, je peux vous dire que 52 contraventions (soit une par semaine) finissent par décourager les plus radicaux et leur donner envie de quitter le centre-ville.
6 / La mise en place de patrouilles pédestres mixtes gendarmerie nationale-police municipale
Rien de plus rassurant et de plus efficace que les patrouilles à pied des forces de sécurité dans nos rues. C’est ce que nous avons mis en place, dans le cadre de la convention de coordination qui nous lie avec la gendarmerie nationale, notamment en centre-ville afin d’avoir une présence rassurante pour nos commerçants.
7 / La mise en place d’opération anti délinquance (oad)
Le principe est aussi impressionnant, visible que redoutable : la présence en nombre de la gendarmerie nationale avec le soutien très actif de la police municipale pour verrouiller tout un secteur de notre ville et passer au peigne fin tous les véhicules qui en sortent et y entrent, toutes les personnes croisées, toutes les caves et cages d’escalier…Pas un seul quartier, et s’il le fallait, plusieurs fois, n’a échappé à ces opérations quand la situation l’exigeait afin que la tranquillité soit une bonne fois pour toutes rétablie.
8 / La lutte contre l’insécurité routière
Certains l’oublient trop souvent mais l’enjeu de la sécurité routière, c’est la vie humaine. C’est la raison pour laquelle nous avons appliqué le principe de la tolérance « zéro » pour qui roulait trop vite, pour qui se stationnait de manière très gênante, obligeant le piéton à descendre sur la route pour poursuivre son chemin…Personne ne peut prévoir l’accident, mais tout le monde peut faire le maximum pour en limiter le risque, et quand il s’agit d’un enfant, d’une femme ou d’un homme, il n’y a pas lieu de transiger.
C’est la raison de tous les aménagements, notamment les plateaux surélevés qui ont été installés dans nos rues pour « casser » les vitesses à l’abord des écoles (voir la partie sur l’école de la République d’Eddy SCHWARZ), c’est la raison de tous les contrôles de vitesse parce que certains prenaient considéraient nos rues comme de véritables circuits automobiles et c’est la raison aussi des contrôles menés en collaboration avec la brigade motorisée de l’Oise contre les poids lourds de plus de 7,5 t qui sont interdits de traversée sauf desserte locale dont j’ai signé l’arrêté dès novembre 2014.
C’est la raison aussi du déploiement des zones limitées à 30 km/h, des radars pédagogiques et du stationnement en quinconce (rue de la Croix Pierre Aucher, rue Léon Bourgeois, rue de Cavillé, etc.) car rien n’est plus inutile que de traverser notre ville à grande vitesse tant le temps gagné est ridicule et le risque d’accident énorme.
C’est aussi la raison de la mise en œuvre de la vidéo-verbalisation qui permet de poursuivre les auteurs d’infractions au code de la route sur l’ensemble de notre territoire.
9 / L’installation d’alarmes anti intrusions dans les 12 écoles, les commerces et les services publics
Afin de sécuriser au maximum des lieux de vie potentiellement sensibles, davantage exposés aux risques, nous avons installé dans toutes nos écoles, dans les services publics et proposé aux commerçants un dispositif d’alarme anti-intrusion qui permet aux utilisateurs d’informer, en enclenchant une télécommande, dans les meilleurs délais la patrouille de la police municipale la plus proche afin qu’elle se rende immédiatement sur les lieux.
10 / La prise d’un arrêté contre la vente et la consommation de protoxyde d’azote aux mineurs
Connu sous le nom de « gaz hilarant », le protoxyde d’azote (ou « proto ») est devenu la nouvelle drogue « à la mode ». Elle est issue des cartouches de gaz utilisées par exemple dans les siphons pour réaliser la crème chantilly. En vente libre, très peu chère, ses effets sont aussi dévastateurs qu’éphémères, conduisant l’utilisateur à répéter, parfois plusieurs centaines de fois, une prise. Les risques pour la santé sont réels depuis le risque de brûlure par le froid jusqu’à la détresse respiratoire pouvant entraîner la mort. Très tôt conscient du danger que court notre jeunesse, je fus le premier en Picardie à prendre un arrêté visant à interdire la vente de protoxyde d’azote aux mineurs, et diffuser cette information à l’ensemble des directeurs des écoles publiques et privées, aux principaux de collèges et au proviseur des lycées privées. A la suite de cet arrêté, rejoint par d’autres maires, le Sénat a voté en décembre 2019, à l’unanimité une proposition de loi tendant à protéger les mineurs des usages dangereux du protoxyde d'azote.
11 / La fermeture administrative provisoire d’établissements provoquant des troubles à l’ordre public
Afin de mettre un terme aux troubles occasionnés dans certains établissements (troubles qui s’étendaient jusque sur la voie publique) dont les activités polluaient littéralement le cadre de vie, j’ai demandé et obtenu que l’autorité préfectorale prenne à plusieurs reprises un arrêté prononçant leur fermeture provisoire avant leur fermeture définitive en cas de récidives.
12 / Les poursuites contre les auteurs de menaces et d’agressions physiques et verbales contre les agents
Le principe est simple : toute menace et/ou agression verbale contre un agent de la commune fera l’objet systématiquement d’une plainte. A cela s’ajoute, fait nouveau, la protection fonctionnelle accordée mais aussi la garantie d’un soutien financier qui assure à la victime de toucher le montant de l’indemnisation.
13 / La prise d’un arrêté anti chasse-a-courre
Alors donc, certains croient pouvoir chasser dans les rues de Pont-Sainte-Maxence, expliquer qu’ils n’y sont pour rien, et expliquant, tout en ayant une connaissance parfaite de la forêt, ne pouvoir ni anticiper la course de la meute, ni celle de l’animal qu’ils poursuivent…Personne ne croira cela, je ne le crois pas. Afin d’éviter les troubles à l’ordre public et les accidents graves pour notre population, j’ai donc pris un arrêté qui aggrave la mesure initiale, à savoir que la chasse à courre est interdite à moins de 300 mètres des zones urbaines de notre ville. Et comme si cela ne suffisait pas, nous déposons systématiquement plainte contre l’équipage responsable. Au-delà de ce que je pense de cette pratique (et j’en pense exactement ce qu’en pensent 81 % des Français), j’ai agi dans l’intérêt de votre protection et je ne veux plus voir de chasse à courre, au moins, dans nos rues.
14 / L’affirmation de la république française et la grandeur de la nation
La promotion des symboles de la République a constitué un axe fort de notre mandat. L’idée est simple : le drapeau de la France ne se met pas dans sa poche.
Ainsi, non seulement nous avons doté toutes nos écoles des drapeaux français et européen (bien avant la loi de 2019) mais en plus nous les avons hissés au monument aux Morts de Sarron, au monument aux Morts du Champs de mars, au phare rénové sur le Quai Auguste Deschamps et nous avons illuminé notre hôtel de ville des trois couleurs « bleu-blanc-rouge ».
Plusieurs moments forts de notre mandat ont consisté par ailleurs à faire vivre le devoir de mémoire et à honorer le sacrifice de celles et ceux qui sont morts pour la France. Nous avons ainsi appelé le 10 novembre 2018 une rue du nom du capitaine de police Cyril GENEST, mort pour la Nation dans l’exercice de ses fonctions en 2013, et du nom du caporal-chef Alexandre VAN DOOREN, mort pour la France au Mali en 2013, et baptisé du nom d’Arthur DEMOUY, mort pour la France en 1918, l’allée principale qui mène au monument aux Morts du Champ de mars le 14 juillet 2019.
De plus, chaque année, lors d’une cérémonie créée dès 2014, nous réunissions les forces de sécurité (gendarmerie nationale, sapeurs-pompiers et la police municipale) ainsi que les membres des associations patriotiques et les porte-drapeaux afin de leur rendre hommage pour leur dévouement exemplaire pouvant aller jusqu’au sacrifice suprême. La gendarmerie nationale et les sapeurs-pompiers sont d’ailleurs titulaires de la médaille d’honneur de la ville, remise pour les premiers en 2016 et pour les seconds en 2018
Enfin, pour la première fois depuis sa construction en 1928, notre hôtel de ville arbore fièrement la devise de la République française « Liberté-Égalité-Fraternité » qui n’y avait jamais figuré…90 ans de manque sont ainsi réparés !
15 / Le bilan des statistiques de la délinquance
Les chiffres parlent d’eux-mêmes et valent tous les discours. Je ne parle pas en pourcentages qui ne veulent rien dire…Si vous passez de 1 à 0, vous avez une baisse de 100 %, cela n’a pas de sens. Je parle donc en chiffres bruts…Ils sont directement extraits de la gendarmerie nationale, tout le monde peut vérifier ce que je dis…il suffit de demander…
En 2013, avant que je ne devienne maire, il y a eu 55 cambriolages, en 2019, il y en a eu 30.
En 2013, avant que je ne devienne maire, il y a eu 233 vols liés à l’automobile, en 2019, il y en a eu 93.
En 2013, avant que je ne devienne maire, il y a eu 144 faits de violences, en 2019, il y en a eu 123.
16 / La prise d’un arrêté contre les déambulations de mineurs non accompagnés
Depuis de longs mois, tout le sud de l’Oise est le terrain de chasse de mineurs non accompagnés qui s’adonnent à des raids nocturnes pour cambrioler les magasins à la recherche de nourriture, d’argent liquide et les pharmacies à la recherche de produits stupéfiants. Le mode opératoire est simple : ils prennent l’un des derniers trains depuis la gare du Nord, descendent dans l’une de nos villes, commettent leurs méfaits et repartent avec le premier train. Toutes les villes du sud de l’Oise ont été touchées : Orry-la-Ville, Chantilly, Creil, Pont-Sainte-Maxence etc. ainsi que les villages alentours.
Pour protéger nos commerces et afin d’étanchéifier notre territoire, j’ai donc pris un arrêté interdisant les déambulations de mineurs de moins de 18 ans sur tout le quartier de la gare.
17 / Lutte en faveur de la propreté des rues
Cela aussi ne constituait visiblement pas non plus une priorité pour l’équipe municipale de 2008 à 2014 tant nos rues ressemblaient à une véritable déchetterie. Un effort avait bien été fait à quelques semaines des élections mais cela n’avait illusionné personne.
Il faut néanmoins reconnaître qu’en dépit des moyens déployés, il existe une marge de progression qui d’ailleurs relève moins de ce que la ville peut faire que de ce que chacun peut faire. En effet, force est de constater que certains n’ont pas été correctement éduqués et prennent encore trop souvent les rues de notre ville comme des déchetteries, jetant ici leur cannette, là leur sac poubelle ? Font-ils cela chez eux ?
Dès notre élection, nous avons mis en place des moyens humains et matériels comme jamais auparavant.
Au sein de nos services, nous avons créé une brigade propreté qui travaille 6j/7/ (et ramasse près de 7 000 sacs de 130 litres par an !) et qui est joignable à partir d’un numéro vert 03 44 72 68 47 ou à partir d’une adresse mail : proprete@pontsaintemaxence.fr
Nous avons accéléré le passage de la grosse balayeuse de notre prestataire Véolia qui passe dorénavant tous les mois et non plus tous les trois mois dans nos rues.
Nous avons acheté deux balayeuses, une spécifiquement pour le centre-ville et une autre pour l’ensemble des quartiers. Son passage est en outre annoncé par un tractage réalisé par l’adjoint concerné quelques jours auparavant pour que les véhicules ne stationnent pas sur son circuit.
Nous avons installé 102 corbeilles dans les rues et rénové 30 poubelles existantes.
Nous avons implanté 20 cendriers muraux, 20 cendriers sur pieds, et 14 distributeurs de sacs à déjections canines (plus de 1 500 sacs ont été utilisés !)
Nous avons lancé une campagne de communication au travers l’accrochage de bâches à chaque entrée de quartier.
Nous recherchons systématiquement les auteurs coupables de dépôts sauvages et nous avons considérablement alourdi le montant des amendes qui peuvent atteindre dorénavant 335 € pour une crotte de chien sur les trottoirs, 135 € pour un jet de mégot ou un crachat par terre et 1 500 euros pour un dépôt sauvage.
18 / La lutte contre la prolifération de chats sauvages et de pigeons
Certains quartiers sont le théâtre de la prolifération de chats notamment parce que certaines personnes voulant assurément bien faire en laissant parler leur cœur distribuent la nuit tombée de la nourriture. Ce geste, si bienveillant soit-il, emporte des conséquences sérieuses, comme la reproduction de chats, parfois porteurs de maladie.
Aussi, la ville, avec le concours d’une association et d’un vétérinaire, a lancé une vaste opération de trappes dans tous les quartiers afin de stériliser les chats et éviter qu’ils ne se reproduisent et ne se contaminent les uns les autres.
Dans le même objectif, après avoir constaté que les propriétaires ont mis tout en œuvre sans succès (car c’est d’abord aux propriétaires d’agir), la ville a passé un contrat avec une entreprise spécialisée pour capturer les pigeons, sources de nuisances fortes pour l’habitat et pour la santé.