Introduction
Les associations jouent un rôle essentiel à Pont-Sainte-Maxence. Elles font en effet battre plus fort le cœur de notre ville et rythment notre vie tout au long de notre année, par leurs manifestations. Sans nos associations, notre ville serait moins dynamique, moins attractive, moins solidaire. Pour certaines d’entre elles, leur rayonnement dépasse d’ailleurs de très loin les seules limites communales et certaines de leurs actions ont une audience départementale voire régionale. Certains clubs ont acquis une aura nationale voire mondiale et nous pouvons être fiers d’eux. Pourtant, rien n’est moins simple que de faire vivre une association. Cela exige beaucoup de temps, et parfois même aux dépens de sa vie personnelle, beaucoup d’ingéniosité pour se renouveler dans ses initiatives afin de ne pas lasser, beaucoup de diplomatie car il faut faire vivre des femmes et des hommes ensemble et donc autant d’humeurs et de caractères et il faut trouver les ressources financières, qui, parce qu’elles sont toujours très dépendantes de l’argent public, sont incertaines d’une saison sur l’autre.
A Pont-Sainte-Maxence, nous avons fait, en dépit des coupes budgétaires aux collectivités locales imposées par François HOLLANDE (moins 209 000 euros en 2014, moins 209 000 euros en 2015 et moins 110 000 euros en 2016), le choix de ne jamais baisser l’enveloppe globale consacrée aux associations. Cette enveloppe s’élève chaque année à près de 210 000 euros et elle a été sanctuarisée dès 2014 afin d’assurer, sur 6 ans, leur propre trajectoire. Elles ont su, dès le début du mandat, qu’il n’y aurait pas de mauvaises surprises avec nous. Nous avons fait le choix aussi de les soutenir dans leurs investissements. Avoir de meilleures installations, c’est aussi un gage de succès pour elles, car cela permet à leurs licenciés d’évoluer dans les meilleures conditions possibles et donne envie à d’autres de s’y engager.
Assurément, Pont-Sainte-Maxence ne serait pas Pont-Sainte-Maxence sans son tissu associatif, et c’est bien un atout unique pour nous de les avoir, de 7 à 77 ans !
Autres réalisations
Nos réalisations point par point
1 / La bibliothèque reine-Philiberte, haut lieu de notre culture
Depuis le transfert au cours des années 2000 de la Manekine à la communauté des communes des pays d’Oise et d’Halatte, la bibliothèque est le pôle central de nos manifestations culturelles. Nous y sommes tous très attachés, et il était évidemment hors de question qu’elle ne tombe elle aussi dans le giron de la CCPOH.
Riche de près de 50 000 livres, et de 8 300 adhérents, elle a su évoluer en s’adaptant aux nouvelles demandes de son public et notamment des plus jeunes. Ainsi, elle propose depuis quelques années des consoles de jeux et des tournois de jeux vidéo.
Afin que son offre soit toujours aussi attractive, nous avons relancé le marché d’acquisitions de livres pour près de 20 000 euros par an (ce qui augmente le fonds de 1 800 à 1 900 ouvrages environ chaque année).
De plus, pour que chacun acquiert, le réflexe de la lecture, nous avons créé le concept de « la bibliothèque hors les murs » pendant l’été. Très concrètement, durant les mois de juillet et d’août, la bibliothèque prend ses quartiers à la piscine Jacques Moignet où elle met à disposition du public des livres et des magazines.
En outre, parce que la lecture est une formidable chance pour chacun, nous avons souhaité que tous puissent en bénéficier. C’est la raison pour laquelle la bibliothèque a étendu son offre en accueillant les résidents du foyer de l’ADAPEI et en proposant aux classes ULIS davantage de créneaux horaires.
Mais nous avons également voulu que notre bibliothèque ne soit pas uniquement un lieu de consultation et de prêt mais qu’elle s’affirme comme un lieu de vie, de rencontre, de partage. C’est dans cet esprit que nous avons mis en place l’extension de ses horaires d’ouverture et notamment son ouverture en soirée, répondant ainsi à une demande du public.
Enfin, comme nous croyons que la lecture n’est jamais plus belle que lorsqu’elle se partage, nous avons mis en place les séances de « bébés lecteurs » où papa et maman et aussi les crèches et les nourrices peuvent venir faire découvrir la littérature à leurs bébés, et nous avons lancé les soirées littéraires qui permettent aux lecteurs d’échanger sur les ouvrages qu’ils ont lus.
2 / La piscine jacques moignet, un succès toujours croissant
45 000, c’est le nombre d’usagers à l’année de notre piscine Jacques Moignet.
Aussi, nous avions toutes les raisons d’y prêter une attention particulière.
Là encore, à la suite de la demande du public, nous avons décidé de renforcer son offre avec :
L’ouverture de créneaux supplémentaires (à raison de trois midis par semaine) ;
L’ouverture d’un créneau pour les cours prénataux avec une sage-femme.
En outre, parce que trop de nos familles ne partent pas en congés, nous avons mis en place des activités tout au long de l’été afin que tout le monde ait l’impression de vacances à portée de chez soi. C’est l’objectif recherché et atteint par l’opération « Activ’été » que nous avons créée dès le début de notre mandat. Les enfants et les parents ont non seulement accès à la piscine et au parc mais aussi à un grand nombre d’activités comme les structures gonflables, le badminton, le cinéma de plein air, etc.
De plus, si elle est un espace de plaisirs, la piscine (et tout plan d’eau en général) peut aussi être sources de drames avec les noyades. Ainsi, afin de favoriser l'accès à la pratique sportive aquatique et de prévenir les risques liés à la baignade et d'éviter ainsi celui de la noyade, nous avons mis en place le dispositif « j’apprends à nager » pour les enfants de 4 à 12 ans qui a concerné près de 50 enfants depuis 2016.
Enfin, pour des raisons d’hygiène (et pour éviter l’usure précoce des filtres), nous avons instauré le port du bonnet et pour prévenir toute provocation, les règles des tenues autorisées à la piscine sont clairement affichées sur les portes d’entrée des vestiaires.
3 / Le cinéma le palace, une activité préservée grâce à la ville
Il faut bien avoir la réalité du contexte de notre cinéma qui enregistre en moyenne 25 000 entrées par an et survit grâce à une subvention que lui verse la municipalité de 43 000 euros par an.
Le bâtiment est la propriété de la ville mais l’activité est exercée par un entrepreneur privé (qui est lui-même propriétaire de plusieurs cinémas en France) après la passation d’un marché public (c’est la procédure administrative).
Il n’a jamais été question de fermer le cinéma.
A deux reprises, lorsque le marché public était terminé, cette possibilité, tout à fait légale, s’offrait pourtant à nous (en 2016 et en 2019), et nous ne l’avons pas fait. Nous avons décidé de « reconduire » le marché public. Et d’ailleurs, sans anticiper trop sur la présentation de notre projet, je peux d’ores et déjà affirmer qu’il n’en sera jamais question car nous sommes tout autant que vous, et sans être l’otage de rumeurs politiques, attachés au cinéma en dépit de sa vétusté et de son coût de rénovation, estimé à plus de 1 million d’euros.
Nous avons donc décidé de commencer des travaux de rénovation comme la rénovation de la façade latérale et l’installation d’un nouveau luminaire sur la façade principale (pour qu’il soit davantage visible depuis la RD 1017), l’installation d’une nouvelle chaudière, d’une nouvelle caisse et la réfection des murs intérieurs de la grande salle
4 / Des animations nouvelles au succès toujours plus grand
Rien de tels que des couleurs, des sons et des cris de joie dans une rue ou un parc pour que notre ville resplendisse…c’est le pari que nous avons relevé en créant de très nombreuses manifestations populaires.
Dans le domaine du sport, le trail en semi nocturne et la course dédiée aux femmes (ou aux hommes déguisés en femmes !) ont eu à chaque édition toujours plus de participants passant pour le premier de 279 en 2014 à 530 en 2019 et pour la seconde de 200 inscrit(e)s à plus de 300, devenant un événement majeur et attirant largement au-delà des seuls habitants de Pont-Sainte-Maxence.
Nous avons accueilli également à deux reprises (en 2016 et en 2019) les étapes d’arrivée de la Ronde de l’Oise, course internationale professionnelle qui révèle souvent de futures stars de la « petite reine » et avec une grande affluence, souvent familiale, le long de nos rues.
Dans le domaine de la mémoire et de l’histoire, les commémorations liées à la Première Guerre mondiale ont été l’occasion d’un festival multi-époque (avec des reconstitutions depuis l’Antiquité jusque 1945 au stade Georges Decroze) et d’une réplique historique parfaite des forces engagées en 1914-1918 (sur l’esplanade du château Richard).
Pour les enfants, la distribution d’œufs de Pâques (avec l’aide des papas et des mamans) reste une réussite parfaite et un moment particulièrement attendu, en raison également des animations proposées comme la structure gonflable, le manège pour les plus petits.
La distribution de bonbons pour Halloween offerts par le maire reste aussi un moment fort, notamment en raison des masques et des costumes tous plus effrayants les uns que les autres…
Pour les plus grands, la guinguette, autour de la musique et d’un banquet, permet de profiter du bord de l’Oise et de s’adonner à la danse.
Enfin, deux événements sont devenus incontournables avec un niveau jamais atteint dans notre ville :
La déambulation du 13 juillet (qui part désormais depuis 2017, chaque année d’un quartier différent pour n’exclure personne, ce fut le cas avec Fond Robin, le centre-ville et Saultemont) et qui se conclut par un feu d’artifice grandiose tiré depuis le stade Georges Decroze sur fond musical ;
Le village de Noël, à la fois avec les animations sur l’esplanade du château Richard et les ateliers dans la bibliothèque Reine Philiberte. Ce sont deux jours où les festivités se succèdent à un rythme effréné pour le bonheur des plus grands comme des plus petits et l’occasion aussi de croiser le père Noël…
5 / La création d’une aide financière pour les familles
Pour les plus jeunes, nous avons instauré un coupon associatif de 15 euros (qui est l’équivalent du fameux « coupon sport » du conseil départemental et qui se cumule !) afin d’accompagner les familles les plus en difficultés pour l’inscription de leurs enfants (de 3 à 11 ans) dans nos associations aussi bien sportives que culturelles. Cette aide de la ville vient donc diminuer le coût d’une adhésion. A ce jour, 158 enfants en ont bénéficié.
6 / Des moyens renforcés au bénéfice des associations et de la pratique sportive
Pour faire vivre une ville, il faut des associations, mais il faut aussi qu’elles bénéficient des meilleures infrastructures car la concurrence est rude entre elles mais également avec celles des villes alentour. De plus, les doter de bonnes conditions d’accueil et d’évolution, c’est aussi un gage pour elles d’attirer plus de licenciés.
Aussi, nous avons installé nos associations dans les locaux de l’ancien site d’Anfopar de la place d’Armes à la place de l’ancienne maison des associations (rue de la République) qui tombait en ruines et qui aurait exigé des sommes considérables pour sa préservation, sommes que personne n’a jamais engagées avant nous d’ailleurs, c’est pour dire. Les associations bénéficient dorénavant de locaux neufs.
En faveur du boxing club olympique de Pont (BCOP), pour faire face à son développement, nous avons cofinancé la mezzanine qui lui permet de pratiquer des activités comme la zumba, etc.
En faveur de l’US Pont, nous avons (avec le soutien du conseil départemental, du conseil régional des Hauts-de-France et de la fédération française de football (FFF)) construit un club house afin d’accueillir les sportifs avant et après la rencontre et les parents durant les matchs, notamment à l’abri des intempéries. Afin d’améliorer l’entretien de la pelouse, nous avons installé un arrosage automatique et pour valoriser le terrain, nous avons changé les bancs de touche et installé un panneau d’affichage qui fonctionne à l’énergie solaire.
En faveur du tennis club de Pont (TCP), nous avons changé intégralement le toit de la « bulle » (courts 3 et 4) qui fuyait lors des pluies et qui n’était pas assez lumineux (obligeant à allumer les lumières dès la première obscurité). Nous avons aussi rénové entièrement les cours 3, 4 et 5 pour une meilleure qualité de jeux. Mais le tennis se joue aussi en dehors des cours, et c’est la raison pour laquelle, avec la fédération française de tennis, nous avons mis en place l’opération « tennis dans la rue » qui permet à nos enfants, dans les quartiers, de découvrir ce sport.
Pour tous, nous avons construit un nouveau city stade aux Terriers et déployé des agrès de fitness en extérieur (aux Terriers, à Fond Robin, à Saultemont et au Champ de Mars) afin de développer un véritable parcours sportif dans notre ville.
Enfin, il faut noter que pas une seule association n’a vu ses subventions supprimer…celui qui prétendrait cela ne serait rien d’autre qu’un menteur…ou alors il n’aurait rien suivi et rien compris aux débats pendant 6 ans, ce qui est tout à fait possible.
7 / L’éducation par le sport
Dans la parfaite ligne de notre politique “Education par le sport” lancée dès 2014, la direction de la vie associative culturelle et sportive a rencontré plusieurs fois l’inspection académique de Pont-Sainte-Maxence (IEN) afin d’exposer le projet qui consiste à lutter contre le décrochage scolaire, le sport pour les primaires (CE1 à CM2) comme un des moyens indispensables à cette lutte.
Six écoles ont été choisies après concertation avec l’IEN.
Des moyens supplémentaires sont apportés aux enseignants pour améliorer les conditions d’apprentissage notamment en termes de technicité propre aux activités physiques et sportives.
L’intervention de 2 éducateurs municipaux auprès de l’enseignant a été mise en place ainsi qu’une aide logistique au sein du gymnase La Salamandre. Chaque séance dure, en fonction du lieu, 1h à 1h30.
Le projet d’accompagnement dans le sport cherche à éduquer, stimuler, transmettre le goût de l’effort, développer l’esprit d’équipe, le respect des autres, l’autonomie dans un contexte ludique dans le respect des capacités d’évolutions cognitives, affectives et motrices de chaque enfant.
8 / Les aires de fitness - le parcours de santé
Les plus anciens se rappellent le parcours de sport qui existait en forêt des Terriers, parcours qui n’a hélas pas résisté aux dégradations commises par certains.
C’est ce principe que nous avons voulu reprendre en disposant des aires de fitness dans différents quartiers.
Armé de bonnes chaussures de sport, en marchant ou en trottinant, seul ou à plusieurs, vous pouvez partir du quartier des Terriers avant d’arriver au Champ de Mars, en passant par Fond Robin et Saultemont pour travailler tous vos muscles et votre cœur sur les agrès installés.
9 / Notre jumelage
A l’ère du numérique, à l’ère d’une plus grande mobilité des uns et des autres, à l’ère du vieillissement des pères fondateurs de notre jumelage, il n’est pas aisé de faire vivre les liens du jumelage qui nous unissent.
Nous n’avons toutefois jamais manqué à nos obligations en recevant (une délégation de Auvelais, de Sulzbach, de Felgueiras) ou en nous déplaçant (à Auvelais, à Sulzbach et à Felgueiras) chez nos villes amies et en les accueillant pour les moments forts de notre ville telles que les commémorations ou le marché de Noël.
10 / La défense et la promotion du commerce local
Jamais notre centre-ville n’a connu aussi peu de cellules commerciales vides.
Rien n’est plus justifié que de rendre hommage à nos commerçants qui se battent au quotidien pour gagner leur pain et faire vivre nos rues. C’est d’abord la qualité de leur activité qui crée leur succès.
La ville les a toujours accompagnés dans cette dynamique, dans le but d’éviter la désertification du centre-ville comme constatée et déplorée dans plusieurs villes françaises.
C’est en effet à leurs demandes que nous avons porté de 60 à 90 minutes le stationnement, que nous avons modifié le régime de places (marquées en blanc puis repeintes en bleu) pour accélérer la rotation des véhicules, que nous avons sécurisé certains accès de magasins avec l’installation de poteaux, que nous avons installé des panneaux indicateurs de « commerces de centre-ville », que nous avons ouvert notre Facebook à leur promotion (notre page étant très fréquentée).
C’est aussi après les avoir concertés que nous avons modifié l’emplacement de notre marché…ils ont souhaité que nous libérions les rues Henri Bodchon et Charles Lescot ainsi que le parking de la place du maréchal Leclerc, c’est ce que nous avons fait. Les travaux effectués sur la place du château Richard, sur la place du Corps de Garde ainsi que sur la place Palteau ont permis d’augmenter le nombre de places de stationnement facilitant ainsi le déplacement à pied vers le centre-ville.
Le déploiement de caméras en centre-ville contribue aussi à sécuriser les clients dans leurs déplacements sans y être importunés.
Afin de rendre plus attractives nos rues, nous avons aussi changé tout le système de sonorisation qui permet d’avoir désormais de la musique chaque semaine, et plus particulièrement lors des festivités.
Enfin, la mobilisation de la ville a permis la réouverture en un temps record du Carrefour city qui aurait immanquablement été condamné sans nous.