Introduction
Des trous et des bosses à peu près partout…voilà ce à quoi ressemblaient nos rues et nos trottoirs…l’effort accompli en l’espace de 6 ans est donc gigantesque…à la mesure du rattrapage nécessaire…Quasiment rien n’avait été fait…ou tellement mal comme en témoigne l’état des pavés du centre-ville ! Or, l’état d’une route, pour un piéton, pour un cycliste, pour un conducteur, c’est ce que l’on voit en premier en arrivant dans une ville ou en sortant de chez soi et c’est surtout une garantie de circuler ou cheminer sans risque.
Ce sont davantage de moyens financiers qu’il a fallu mobiliser pour remettre à niveau notre voirie (et ce n’est pas fini !). Ainsi, le budget consacré à la réfection des rues et trottoirs est passé de 250 000 euros en 2013 à 600 000 euros en moyenne de 2014 à 2020.
Mais, il faut voir que notre action, sur l’espace public, a été globale…je pense ainsi à la place essentielle qu’occupe la préservation de notre environnement dans une époque qui a découvert, souvent grâce à nos enfants, l’urgence climatique et la protection de la planète.
Je pense enfin à la question du logement qui est une des problématiques les plus difficiles que nous avons à résoudre tant la pression est forte et j’y reviendrai plus longuement car le logement est une donnée majeure pour le développement de notre ville.
Une ville avec des infrastructures qui se modernisent tout en protégeant son environnement naturel, voilà ce que devient Pont-Sainte-Maxence.
Autres réalisations
Nos réalisations point par point
1 / La voirie, un effort sans précèdent
Personne, de bonne foi, ne peut nier que l’effort que nous avons engagé pour nos rues et trottoirs est spectaculaire, probablement unique dans l’histoire récente de notre ville et aucun quartier n’a été oublié.
Alors, oui, c’est vrai…le mètre carré devant chez vous n’a peut-être pas été fait…mais cela s’explique…La reprise des infrastructures répond en effet à une certaine logique qui est à la fois celle de l’état, de la sécurité et de la fréquentation (voitures, vélos et piétons)…Dans une ville où tout est à faire comme la nôtre, le critère retenu ne peut pas être « pour que cela fasse beau devant chez soi»…il a fallu établir un ordre de priorité pour établir ce programme de rénovation et cela a permis :
Le réaménagement du carrefour Louis Boilet / RD1017 avec la création de la voie de dégagement vers la RD1017 et la mise aux normes des feux tricolores.
La réfection de la rue Boilet, du quai de la Pêcherie, de la rue Saint Amand, de la rue Pasteur, de l’avenue d'Auvelais, de la rue Jean Oursel, de la rue de la plaine, de la rue de la plage, du quai Auguste Deschamps, de la rue de la Vieille montagne, de la rue du Stade.
La réfection par tranche de la rue Charles Frigaux, de la rue d'Halatte, de la rue de Cavillé, des Jonquilles, de la rue du professeur Ramon.
La réfection des trottoirs rue de la Cense, de la rue du stade, de la rue du professeur Ramon, de la rue Ampère.
Les aménagements de sécurité routière des rues du Stade/Frigaux, (à l'entrée de la Salamandre), des rues Voltaire/Oise, de la rue Gambetta, de la rue Georges Brassens, la traversée piétons rue René Firmin (au bas de la descente des Terriers par la forêt), le plateau surélevé des rues Bourgeois/Garnier (école Ferry), celui de la rue Guérin/Poidevin (école Jules Ferry), celui des rues Théophile Richard/RD1017 (pour les écoles Ferdinand Buisson et Max Drains), celui de la rue Robert Heschel (pour l’école Françoise Dolto), celui des rues Saint-Jean et d’Halatte (devant l’école Jean Rostand), les ralentisseurs rue Philippe de Beaumanoir (école Fabre d'Églantine), celui de la rue Pelée (devant l’école Adrien Bonnel), square Grison (école Bonnel).
Les aménagements de la place de la République, de la place du Corps de garde, de la place Gérard Palteau, des parkings LEF 26 et 27 et tous les espaces publics de la cité Jaunez.
L’aménagement du giratoire Jeanlin.
Le stationnement en quinconce dans les rues Croix Pierre Aucher, Cavillé et Bourgeois.
La canalisation des eaux pluviales autour du pont de Sarron à Villette qui fait que depuis 2014, plus jamais cette voie n’a été inondée, bloquant la circulation.
2 / L’éclairage public : la sécurité au service des économies et de l’environnement
L’éclairage public est à la fois un enjeu de sécurité, un enjeu budgétaire et un enjeu environnemental. Il s’est agi de déployer de la lumière partout où il en manquait et de le faire avec le souci des deniers publics.
Ainsi, nous consacrons 150 000 euros par an en remplaçant chaque lampadaire usagé par des lampadaires à leds qui permettent de moins consommer d’énergie, de durer plus longtemps et d’alléger notre facture électrique.
3 / Les bâtiments publics : une rénovation devenue impérieuse
Notre mandat aura été marqué par la rénovation de l’hôtel de ville, bâtiment emblématique, érigé à partir de 1928.
Il s’est agi de le mettre aux normes dites accessibilité pour permettre à toutes les personnes qui sont en situation de handicap ou pour les personnes à mobilité réduite (une personne à mobilité réduite est une personne gênée dans ses mouvements et ses déplacements de manière provisoire ou permanente, que ce soit en raison de sa taille, son état (maladie, surpoids…), son âge, son handicap permanent ou temporaire, les appareils ou instruments auxquels elle doit recourir pour se déplacer). A noter que l’accessibilité des ERP est inscrite dans la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Ce chantier majeur nous a conduits à rénover le bâtiment du château Richard qui en avait lui-même bien besoin. Bien sûr, son occupation sera valorisée puisque certains services viendront rejoindre la direction de la vie associative, culturelle et sportive.
Mais d’autres bâtiments ont bénéficié de notre politique d’investissement. Je pense aux services techniques qui bénéficient de locaux de vie et de locaux de services entièrement neufs, répondant ici à une demande de leur part qui datent de plusieurs décennies.
Je pense (voir la partie consacrée à Monique MARTIN, point 17 et point 19) à la rénovation complète du rez-de-chaussée de la résidence des personnes autonomes (RPA) qui accueille maintenant le centre communal d’action sociale ou encore à la rénovation des salles de bain et de l’électricité dans les logements de cette même RPA.
Je pense aussi (voir la partie consacrée à Marie-Christine MAGNIER, point 13) à l’ouverture de la mairie et maison de quartier sur le quartier de Les Terriers qui a permis le retour des services publics.
Je pense également (voir la partie consacrée à Françoise DEMAISON, point 6) à la rénovation complète des locaux autrefois occupés par l’ANFOPAR, sur la place d’Armes, et qui sont maintenant occupés par les associations (plutôt que le bâtiment très dégradé près du Champ de Mars).
Je pense enfin pour notre église Saint-Lucien du quartier de Sarron à la restauration du vitrail de Saint Pierre, à la reprise du parquet de la nef, et à la protection des vitraux latéraux et pour notre église Sainte-Maxence à l’installation de parquet dans la nef, à la suppression du parquet du chœur qui a permis de redécouvrir le superbe et historique dallage, et à l’installation du chauffage. Au presbytère, nous avons procédé au changement des volets à l'étage, des menuiseries (porte et fenêtres) du rez-de-chaussée.
Même les rives de nos cours d’eau n’ont pas été oubliées puisque que nous avons changé les vieilles barrières en pierre du bord de l’Oise sur le quai de la Pêcherie et de la Frette par de belles barrières en bois.
4 / Nos écoles : donner le meilleur pour l’avenir de la société
Nous avons attaché une importance particulière à l’état de nos écoles. Il est essentiel de donner à nos enfants, à nos agents et aux professeurs les meilleures conditions possibles car il en va de l’avenir des uns, de l’envie de servir des autres et de la société de demain toute entière.
Les abords des écoles ont bénéficié d’un traitement à part, notamment pour des raisons de sécurité routière (que vous retrouverez dans le point 1 de cette partie et dans les points 9 et 19 de la partie d’Eddy SCHWARZ).
Mais nos douze écoles publiques ont aussi bénéficié d’un important effort d’investissement.
Près de 382 000 euros ont été investis dans nos écoles qu’il s’agisse de nouveaux sanitaires, de la mise en accessibilité et du remplacement de la chaudière à Jules Ferry, de la reprise entière de la toiture, de la peinture extérieure et de la mise en accessibilité à Marie Curie, des sanitaires, du revêtement du dortoir et des quatre classes à Françoise Dolto, de la mise en accessibilité d’Adrien Bonnel, du changement de porte, des rideaux occultant dans les classes de Fabre d’Églantine, de la mise en accessibilité à Paul Langevin, du changement des canalisations, des rideaux occultant et de la réparation de la clôture à Jean Rostand, de la mise en accessibilité à Jacques Prévert, du remplacement de portes, des rideaux occultant, de la mise en accessibilité à Max Drains, de peinture des classes à Ferdinand Buisson, du revêtement des sols du dortoir et des classes, de la rénovation des sanitaires à Paul Verlaine, de la réfection de la toiture et du parvis devant les écoles Paul Verlaine et Robert Desnos.
Pour la numérisation des écoles, il faut consulter le point 7, et pour les alarmes intrusion le point 10 de la partie d’Eddy SCHWARZ.
5 / Nos espaces naturels et la protection de la planète : Pont-Sainte-Maxence au service de l’humanité
S’il faut savoir donner du temps au temps, il faut aussi savoir, en ville, donner à la nature toute sa place même s’il faut parfois la dompter comme nous l’avons fait avec le ru de Villette (voir le point 1 de cette partie).
La ville de Pont-Sainte-Maxence constitue un haut lieu du patrimoine naturel régional grâce à la diversité et à la richesse de son paysage, de sa faune et de sa flore.
La préservation de cette biodiversité et l’éducation à l’environnement sont deux priorités de notre majorité.
C’est la raison pour laquelle nous avons réaménagé notre ru de Saultemont et refait la passerelle pour les piétons. Notre ru était presqu’à l’agonie avec les herbes folles qui étouffaient son cours, la vase qui avait remplacé la bonne terre, les arbres qui menaçaient de s’écrouler. Nous lui avons permis de respirer de nouveau, aussi en supprimant tous les déchets sauvages (canettes, paquets, etc.) qui l’asphyxiaient. Notre ru a retrouvé son fil d’eau d’origine, les espaces verts de part et d’autre ont été aérés, les arbres élagués…bref, la nature a repris vie.
Rien de plus beau qu’un espace naturel en cœur de ville…c’est ce que nous avons fait à la place du vieux gymnase Léo Lagrange avec cette superbe esplanade du château Richard qui redonne toutes leurs valeurs aux autres bâtiments publics. Voici du pavage de qualité mis aux mêmes niveaux pour que les personnes à mobilité réduite et les personnes en situation de handicap cheminent sans risque, de la terre battue mêlée à du ciment (sur le modèle de celle qui longe le château de Chantilly), qui permet à nos manifestations de s’y dérouler (et avec quel succès) ou aux boulistes d’en profiter, des bancs pour se prélasser ou pour attendre la sortie des classes, de la végétation comme poumons verts, et des places de stationnement (près de 20) pour laisser sa voiture et aller en centre-ville à pied. Si vous vous rappelez qu’à quelques mètres, près du stade, nous avons refait entièrement à neuf l’aire de jeux René Cassin, ce nouveau parc urbain de la rive gauche fait parfaitement écho au parc du Champ de Mars sur la rive droite.
Certains sites en forêt constituent aussi de formidables vestiges de notre passé et des richesses naturelles précieuses. C’est le cas du mont Calipet que nous cherchons à entretenir et à sécuriser mais il faut reconnaître que son implantation perdue en fait la cible de toutes les dégradations humaines.
La ville a aussi largement financé l’écuroduc qui passe au-dessus de la route du 8 mai 1945 dans la côte de Les Terriers, un écuroduc qui permet de préserver ainsi la vie des écureuils, trop souvent victimes de la circulation.
Enfin, soucieux du devenir de notre planète, de celle que nous laisserons à nos enfants, conscients de la nécessité de recycler nos éléments naturels qui s’inscrivent dans le cycle de la vie, nous avons créé un verger pédagogique à proximité même de l’école Jules Ferry, installé 5 ruches en cœur de ville (qui ont produit en 2019 « le premier miel de Pont-Sainte-Maxence ») et lancé le compost de tous les déchets alimentaires produits dans nos écoles en partenariat avec la communauté des communes des pays d’Oise et d’Halatte.
6 / Le fleurissement de notre ville : le premier prix des villes et villages fleuris au concours départemental
Le souci que nous portons à nos espaces verts nous a amenés naturellement à valoriser notre fleurissement.
La question écologique, très importante de nos jours, fait que l’on ne plante plus des fleurs coupées qui fanent sitôt plantées ou qui ne résistent pas à la succession des saisons. Les plantations doivent respecter elles aussi la nature.
Le fleurissement se veut donc « raisonnable » dorénavant, c’est-à-dire que les essences plantées respectent notre géographie et qu’elles résistent au temps.
Ainsi, notre ville, pour la première fois de son histoire, a reçu le premier prix des villes et villages fleuris de plus de 10 000 habitants lors du concours départemental 2019. Une récompense bien méritée pour nos services qui se sont ardemment mobilisés pour remporter cette distinction.
7 / Les déplacements
Voilà une question qui n’est pas la plus aisée à trancher…les uns veulent plus de voitures, les autres moins de voitures…les uns veulent plus de places pour les vélos, les autres trouvent que l’on fait trop de places aux vélos…
A Pont-Sainte-Maxence, nous accompagnons ceux qui souhaitent changer leur manière de se déplacer sans pointer du doigt les autres (car ils n’ont pas toujours la possibilité de faire autrement).
En faveur du vélo, nous avons créé des bandes cyclables sur la rue Louis Pasteur (et remarqué les bandes cyclables de la RD1017) qui permettent de se croiser. L’idée n’est pas de rouler sur ces voies partagées à toute vitesse, elle est bien d’y rouler en respectant les vitesses et en respectant la présence d’autres usagers. C’est ce principe que nous avons aussi retenu sur le Quai de la Pêcherie, sur la rue Saint Amand et sur la rue Philippe de Beaumanoir. De la même manière, l’accès au nouveau carrefour Jeanlin fera toute leur place aux usagers du vélo et aux piétons en toute sécurité.
En faveur du vélo, nous avons installé 60 arceaux à vélo, notamment à proximité des écoles et des bâtiments publics.
En faveur du vélo, depuis 2019, nous avons mis en place une aide financière de la ville en faveur de l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE) qui a déjà bénéficié à 12 de nos concitoyens.
En faveur du vélo, la ville de Pont-Sainte-Maxence prête volontiers gratuitement à l’AU5V (Association des Usagers du Vélo, des Véloroutes et Voies Vertes des Vallées de l’Oise) un local municipal pour lui permettre de promouvoir l’usage de la « petite reine » et d’animer des ateliers de réparation.
En faveur de la transition écologique, nous avons installé les premières bornes à rechargement électrique pour les véhicules sur la place Gérard Palteau et à proximité immédiate de la bibliothèque et en lien avec le Parc Naturel Régional Oise Pays de France, nous avons été une des premières communes de l’Oise à mettre en place un système de covoiturage appelé « RÉZO POUCE » : https://www.rezopouce.fr/territoire/PNR_Oise_-_Pays_de_France
Enfin, le TUM est demeuré gratuit et son service a été largement amélioré. Ainsi, (en plus des jours de semaine), le quartier de Sarron est maintenant desservi le samedi, et le quartier de Les Terriers est dorénavant desservi le dimanche (avec le Domibus). En outre, nous avons créé une ligne de bus pour desservir le quartier de Fond Robin.
En cas de grèves SNCF, nous avons mis en place la garantie bus et nous avons renforcé les services tout au long de l’année sur les heures de pointe le matin et le soir pour les actifs.
8 / Le logement
J’entends beaucoup de choses sur le logement à Pont-Sainte-Maxence et si un bilan a une vertu c’est aussi de tordre le cou à la rumeur, à la désinformation voire aux mensonges.
La question du logement se décline sous deux formes : le logement privé et le logement social.
Toutes les deux sont une chance pour notre ville car construire des logements c’est engager une dynamique positive, c’est garder ou attirer des habitants...et cela permet d’éviter la fermeture de classes, de commerces, de services publics, la disparition des médecins, etc....tous ces symptômes de territoires de France qui souffrent et la crise récente (dont les braises ne sont pas toutes éteintes) nous a, à tous démontré, combien les territoires, qui ne sont pas des agglomérations ne veulent pas être oubliés. Ne pensez pas que Pont-Sainte-Maxence ne doive pas aussi se battre pour ne pas rétrécir, ne pensez pas que Pont-Sainte-Maxence ne doive pas aussi anticiper pour ne pas être dépassée par d’autres villes.
Nous ne voulons pas que Pont-Sainte-Maxence soit tout rabougrie…nous ne voulons pas que Pont-Sainte-Maxence soit mise à l’écart !
Nous, nous ne voulons pas moins d’habitants à Pont-Sainte-Maxence, nous voulons plus d’habitants…
C’est exactement comme cela que nous réussirons des projets moteurs pour notre avenir comme la reconfiguration entière du quartier de la gare (pensez-vous un seul instant que l’on s’engage dans de tels projets quand il n’y a pas d’avenir ?), comme l’implantation d’un lycée (pensez-vous que la Région des Hauts-de-France et que le ministère de l’Éducation nationale auraient donné leur accord si notre ville n’avait pas d’avenir ?).
En termes de logements privés, il faut savoir que pour la première fois depuis 2008, des investisseurs privés ont construit à Pont-Sainte-Maxence des logements.
Il y a eu précisément 32 maisons construites sur le quartier de Sarron, un double projet porté par un premier promoteur privé (16 maisons) et par un second promoteur privé (16 maisons) dans les rues Alexandre Van Dooren et Cyril Genest.
Il y a actuellement 18 logements privés construits sur le site désaffecté des anciens abattoirs du Quai Mesnil Châtelin et bientôt 12 logements privés seront construits dans le bâtiment désaffecté de l’ancienne gendarmerie à proximité du Champ de Mars par un promoteur.
En outre, 30 logements privés sont en cours de construction par l’OPAC de l’Oise (dans le cadre d’un programme dit « d’accession à la propriété » sur le quartier du Quai de la Pêcherie 2).
Enfin, 100 logements privés sont en projet sur le site de l’ancien Brico Leclerc par un promoteur privé.
Cela porte donc à 180 logements privés construits ou en perspective de construction à l’initiative de la ville ou avec le concours de la ville après qu’elle a suscité l’intérêt chez des investisseurs.
En termes de logements sociaux, il y a eu 27 logements construits par Picardie habitat et sur ces 27 logements sociaux, il faut savoir que12 le sont au titre du 1 % patronal…Fichtre, nous ne pouvons que nous réjouir que des gens qui travaillent s’installent dans notre ville ! Cela réduit donc la part du logement social sur ce projet de 27 à 15…
Enfin, il y a actuellement 35 logements construits par l’OPAC de l’Oise sur le quartier Quai de la Pêcherie 2.
Le bilan est donc de 180 logements privés et de 47 logements sociaux…sans être prix Nobel de mathématiques, le bilan penche nettement en faveur du logement privé…
Sans compter que tout le monde ne peut pas avoir accès à la propriété privée ou au logement privé dont les loyers sont en moyenne de 20 % supérieurs à ceux du secteur social.
Manifestement, ceux qui me reprochent de ne faire que du logement social ne connaissent pas leurs dossiers (et depuis 6 ans, ce ne serait pas la première fois !) ou mentent (et depuis 6 ans, ce ne serait pas la première fois non plus)… Sans compter que ce sont les mêmes qui dans mon bureau me demandent un logement social pour un membre de leur famille ? Allez comprendre !
Enfin, en termes de logement, avec le concours de l’OPAC de l’Oise (et aussi dans le cadre de chantier de réinsertion), nous reconstruisons entièrement (logements, voiries, réseaux électriques, espaces publics) la Source aux Moines.
9 / Patrimoine et petit patrimoine
Très attachés à l’histoire de notre ville, nous avions particulièrement à cœur de recueillir en un lieu unique tout ce qui a trait à elle plutôt que de voir ses merveilles vendues et parfois détruites.
Aussi, nous avons créé un service Histoire et Patrimoine à part (sans recrutement extérieur) chargé de collecter tous les documents, tous les objets en lien avec Pont-Sainte-Maxence. Ce service rédige et publie un bulletin annuel, organise des expositions et des conférences (comme celle sur les vestiges du site romain), reçoit et numérise les dons. Bientôt sera ouverte une salle de lecture au public et une salle d’archivages au château Richard.
De plus, si rien n’est plus beau qu’une statue ou un calvaire, synonyme de notre histoire, ces monuments sont souvent dégradés avec le temps. Il nous appartient donc de continuer à les faire vivre.
C’est la raison pour laquelle nous avons restauré la Croix Saint Jean, la fontaine de la source des moines et le calvaire de Villette et que nous avons réédifié notre phare, symbole de l’amitié qui nous lie à la Belgique et aux héros morts en août 1914 sur la Sambre pour résister à l’avancée allemande.
Nous avons enfin obtenu de la Fondation Olivier Dassault-Olivier Paccaud d’une part et du Parc Naturel Régional Oise Pays de France d’autre part les subventions pour restaurer le monument aux Morts du Champ de Mars.
10 / La mise en place d’une aide pour la rénovation des façades des habitations privées
Nos rues révèlent souvent de très belles façades malheureusement abimées par le temps, la pollution et les intempéries.
Aussi, la ville a décidé de soutenir les particuliers dans leur volonté d’entretenir leur bien car cela a évidemment un coût.
Nous avons ainsi mis en place une aide financière plafonnée pour accompagner les propriétaires dans la rénovation de leur façade afin de leur redonner tout leur lustre…
Petit à petit, certaines de nos habitations redécouvrent ainsi leur richesse et assurent leur robustesse.
11 / Le droit de préemption sur les baux commerciaux
Cette disposition nouvelle que nous avons adoptée donne la possibilité à la mairie d’acquérir un local commercial afin de préserver le commerce local ou d’éviter qu’un commerce indésirable ne s’y installe.
Nous nous rappelons comment la prolifération de certains commerces sous le mandat 2008-2014 avait heurté, avec raison, notre population. Certains nous laissaient même sceptiques quant à l’activité et au financement.
Cette mesure mise en œuvre est ainsi particulièrement dissuasive car il suffit que la mairie brandisse la menace de l’achat pour décourager les volontaires qui vont donc s’implanter ailleurs, à la satisfaction de tous.
12 / L’installation de bandes podotactiles pour les malvoyants ou non-voyants
Notre ville a à cœur de permettre la mobilité de tous. C’est la raison pour laquelle nous avons déployé des bandes podotactiles (ou bande d’éveil de vigilance), qui est une surface présentant une texture que les malvoyants ou non-voyants peuvent sentir au toucher (par les pieds, ou à la canne blanche). Ces dalles sont indispensables à la détection d'obstacles pour les personnes ayant un handicap visuel.
Ce sont près de 200 dalles qui ont été installées afin de permettre à nos concitoyens souffrant de ce handicap de se déplacer en toute sécurité sur nos trottoirs.
13 / L’entretien du cimetière
Le lieu du repos éternel doit aussi bénéficier de toute notre attention, c’est le respect que nous devons à nos défunts et à leurs familles.
C’est la raison pour laquelle nous avons attaché une attention particulière à notre cimetière, notamment en reprenant les allées et en veillant aux mauvaises herbes. Son entretien y est devenu, pour nous, une de nos préoccupations constantes.
14 / L’éclairage du tunnel de la frette
Le lieu du repos éternel doit aussi bénéficier de toute notre attention, c’est le respect que nous devons à nos défunts et à leurs familles.
C’est la raison pour laquelle nous avons attaché une attention particulière à notre cimetière, notamment en reprenant les allées et en veillant aux mauvaises herbes. Son entretien y est devenu, pour nous, une de nos préoccupations constantes.