UN POINT SUR LE SECOND PONT
Voilà un sujet qui alimente bien des conversations : un second (pour ne pas dire un « deuxième » pont).
C’est sous notre mandat que fut lancée, pour la première fois, une étude de faisabilité sur un second pont.
Il existait une étude très intéressante, portée en 2011et présentée au conseil municipal du 11 décembre 2012, sur une déviation de Pont-Sainte-Maxence mais ses conclusions n’étaient pas positives.
L’étude expliquait ainsi qu’une déviation n’était pas la solution et ouvrait d’ailleurs l’hypothèse d’une étude sur un second pont, ce que nous avons fait.
En voici un extrait (page 27) :
En revanche, l’étude qualifiait d’intéressante le doublement du pont :
En voici un deuxième extrait (page 27) :
Un pont ne se conçoit pas tout seul, ce n’est pas juste un objet posé entre deux rives de 85 mètres de distance…il faut en effet des voies pour y arriver et des voies pour en sortir.
Aussi, l’étude prévoit dans sa globalité des routes pour y aller, le pont, des routes pour le quitter, ces trois parties forment toute la structure totale du pont.
Le point de départ serait donc sur la rue Louis Pasteur à partir du giratoire d’Intermarché, cette voie mènerait au pont qui serait situé sur le site du pôle interservices de la communauté des communes des pays d’Oise et d’Halatte. Le pont enjamberait ensuite l’Oise (soit 85 mètres) pour arriver entre le stade Georges Decroze et le centre de secours des sapeurs-pompiers avant de donner sur une route permettant d’en sortir.
Un pont, tel qu’il a été pensé dans cette étude, ne fait donc pas les seuls 85 mètres d’une rive à l’autre.
Il fait environ 900 mètres et son coût est estimé à plus de 12 millions d’euros.
Chacun comprendra donc aisément que ce projet ne peut pas être soutenu uniquement par la ville, et que le financement provient nécessairement de sources multiples, à commencer par l’Union européenne.
En l’état, il importe de poursuivre la réflexion pour bien préciser le projet, apprécier si sa réalisation a bien des conséquences positives sur le trafic (gagner quelques minutes ne serait pas suffisant), sur le cadre de vie (quelle réduction de trafic dans nos rues, etc. ?), sur l’environnement (quelle diminution de la pollution, etc. ?), de monter le dossier de financement.
Cela exige de demeurer tout de même un peu patient et raisonnable.